Une deuxième victoire méritée et bonifiée

L’équipe B, d’une part, après sa victoire sur Villefranche-sur-Saône (21-12) et les jeunes pousses du CAP, d’autre part, ayant brillamment remporté face aux équipes de Besançon et d’Arbois la finale du challenge Orange le dimanche matin, avaient ouvert la voie à l’équipe A qui se devait de rendre la même copie voire plus avec le bonus… Le soleil avait décidé d'être de la partie en cette journée, du moins durant les hostilités, et le public avait une fois de plus répondu présent  pour soutenir les "Jaune et Bleu" lors d’un des derniers matches capitaux qu’ils leur restent  à jouer dans une dernière ligne droite avec au bout un potentiel maintien. Cliquer ici pour visualiser le diaporama

La partie débutait fort mal pour les Pontissaliens qui ne l’avaient pas entamée avec le même enthousiasme que leurs adversaires. Après moins de deux minutes de jeu, les Caladois obtenaient une première pénalité non réussie, puis une deuxième à la 4ème minute manquée de nouveau et finalement un essai à la 7ème sur un contre venait sanctionner logiquement leur domination. Essai transformé par le buteur du jour (0-7). Il a fallu attendre dix minutes pour voir enfin les jaunes et bleu se réveiller après la mauvaise surprise de ce début de rencontre. Une pénalité en leur faveur, jouée à la main, envoyait Lionel Genre Grandpierre à l’essai. Essai transformé par Armin Vehabovic. (10ème, 7-7). Le CAP reprenait la main sur la rencontre et mettait la pression sur son adversaire et à la 14ème enclenchait une attaque  par un Pierre Scheidegger en plein boum qui semait la panique dans la défense avec ses percées dont il a le secret. Mais il échouait finalement en coin repoussé en touche. Mais ce n’était que partie remise… A la 18ème, nos trois-quarts remettaient çà : Pierre Scheidegger suite à une mauvaise relance d’un Caladois faisait la différence sur sa course et transmettait le ballon au centre Maxime Egret qui franchissait le rideau défensif avec détermination et décalait l’ailier Ludovic Dhotte qui finissait sa course rapide en coin dans l’en-but adverse (12-7). Transformation difficile non réussie.   L’arrière du jour avait les cannes et prenait toutes les opportunités pour déstabiliser la défense de Villefranche. Une pénal-touche à la 35ème minute permettait au maul pontissalien de nouveau de prendre la mesure sur son vis-à-vis et Nassim Guebbas aplatissait (17-7). Puis sans relâcher leur pression, les Pontissaliens bousculaient de nouveau leurs adversaires avec de nouveau une envolée de l’arrière Pierre Scheidegger, décidemment dans un bon jour, qui perçait plein cadre et laissait la défense sur place pour aller aplatir au milieu des poteaux. Transformation réussie par Armin Vehabovic (24-7). La mi-temps était sifflée sur ce score. Le trou était fait. Le point de bonus déjà atteint (quatre essais à un). Mais la partie était loin d’être terminée…

La deuxième mi-temps voyait les Caladois reprendre le match en main et de nouveau les Pontissaliens se laisser dominer… Durant une demi-heure, les Jaune et Bleu étaient méconnaissables par rapport au jeu présenté en première période!  Ils se montraient compétitifs seulement en défense. Les fautes pontissaliennes heureusement n’étaient pas bonifiées par leurs adversaires. Puis un premier Pontissalien se voyait signifier l’ordre d’aller rejoindre le banc de touche (carton jaune) puis de nouveau l’équipe se retrouvait à quatorze à la 67ème, un carton blanc venant sanctionner des fautes répétitives et c'était au tour de Baptiste Clément de quitter aussi ses partenaires. Le dernier quart d’heure était plus équilibré et à chaque fois que le CAP se montrait plus rigoureux dans son jeu, on sentait qu’il pouvait faire la différence…  A la 75ème minute, Baston (Sébastien Paulin) bonifiait un ballon et franchissait le rideau aves sa puissance et ses raffuts pour marquer le dernier essai  transformé par Armin Vehabovic. Score final : 31-7.

L'équipe entière est à féliciter excepté les 30 premières minutes de la deuxième mi-temps où, de façon étrange, les jaunes et bleus ont baissé de rythme et ont laissé le jeu à leurs adversaires. Les avants ont fait un gros travail et mis leurs adversaires directes à la peine. Les attaques plein champ avec des trois-quarts à leur affaire ont démontré que le jeu au large pouvait payer. Un demi de mêlée à la baguette avec un ouvreur jouant juste dans ses coups de pied précis et puissants qui ramenenaient le jeu chez l'adversaire. Des remplaçants tenant leur rôle. Voici de bons ingrédients pour partir à la conquête de Voiron sans avoir de pression particulière surtout en déplacement. Prendre toutes les bonnes choses des deux dernières rencontres, garder cette envie et ce mental pour être armé pour le déplacement à Voiron dimanche prochain avec la devise "Jamais deux sans trois" ...